Neuroanalyse (en 2159)
Ce n’est que vers 2080 que les humains commencèrent, après près d’un siècle de recherches dans le domaine appelé alors neurosciences, à avoir une bonne connaissance de l’organisation de leurs neurones grâce à la neuroanalyse qui prend en compte l’organisation, les réseaux, les connexions, les interactions électriques, chimiques et autres (inconnues dans les années 2010) des neurones d’un humain.
On sait maintenant que chaque humain a son propre système de réseaux et de connexions neuronales qui lui fait ressentir et analyser tout ce qui l'entoure de façon spécifique. Cela implique une perception et une relation unique avec lui-même et avec des autres.
Des recherches récentes montrent qu'il peut exister des perceptions autres que neuronales, mais on pense qu'elles n'aboutiront pas, si elles aboutissent, avant les années 2 200.
Grâce à la neuroanalyse, il est possible à chacun de connaître de mieux en mieux son propre ECB (Etat Cérébral de Base). L’ECB est une représentation des potentiels neuronaux de chacun en particulier sur les plans créatif, intellectuel, relationnel et bien d’autres domaines dont les mots du début du XXI° siècle ne peuvent rendre compte. L’ECB est un bilan «neuronal» comme le bilan «physique» ou le bilan de «santé» qui existaient depuis le milieu du XX° siècle. Nous sommes loin en 2159 de pouvoir faire des ECB complètes et exhaustives pour chaque individu. Les puissances de calcul nécessaires ne permettent de ne l'approcher que pour quelques individus choisis en fonction du potentiel qu'ils représentent.
Les potentiels neuronaux donnés à la naissance se structurent grâce aux relations avec les autres humains et les expériences acquises dans le monde extérieur. On sait maintenant qu’après l’adolescence, ces potentiels évoluent peu quels que soient les acquis mais permettent de s'adapter aux circonstances avec une étonnante souplesse.
En connaissant son ECB en permanence, chaque humain peut utiliser ces potentiels pour mener sa vie individuelle et collective vers l’épanouissement, le suicide ou toute autre direction impossible à exprimer avec des mots de 2014.
Dans le domaine relationnel, la découverte des psychotransmettreurs fut une étape décisive. Rappelons que certains réseaux de neurotransmetteurs émettent des ondes: les psychotransmetteurs. Ces ondes sont comme chacun le sait maintenant un vecteur de communication essentiel entre les organismes vivants. On a découvert depuis 2080 que ces psychotransmeteurs humains appelés OI (Ondes Interindividuelles) ne sont qu'un cas particulier des liens qui permettent à tout agrégat de s’organiser, de communiquer avec son environnement et d'avoir ainsi une certaine stabilité dans le temps (du quark à la galaxie).
Cette découverte fondamentale permettait enfin d'expliquer les systèmes de communications entre les êtres, en particulier entre les êtres humains avec les sentiments, le mimétisme et les mythes. Pour les humains, ces systèmes n'avaient été perçus jusque là qu'à la pratique de sciences dites occultes ou parapsychologiques qui passionnaient les plus grands savants d’autrefois, comme Newton ou Curie.
Il est admis par tous maintenant que pour chaque humain, l’individuel, le collectif et le relationnel sont indissociables: cela reste aujourd’hui en 2159, malgré les grandes perturbations que nous connaissons actuellement, une immense source d’espoir pour l’humanité toute entière. Il sera peut-être possible un jour de concevoir une communication universelle dans laquelle ces notions d'individuel, de collectif et de relationnel seront confondues, ce qui pose le problème du devenir de notre spécificité en tant qu'individu. Chaque être humain sera t'il recréé ou continuera t'il à être procréé ?
Qu'en sera t'il des techniques qu'on appelait uploading au début du XIX° siècle et qui consistent à conserver dans des mémoires les ECB pour éventuellement les optimiser ? L'humanité franchira t'elle un jour ce pas, au risque de se transformer en quelque chose d'autre ? Aujourd'hui en 2159, ce n'est pas à l'ordre du jour: nous avons déjà tant à faire avec l'humanité actuelle !
Revu le 16/7/15
On sait maintenant que chaque humain a son propre système de réseaux et de connexions neuronales qui lui fait ressentir et analyser tout ce qui l'entoure de façon spécifique. Cela implique une perception et une relation unique avec lui-même et avec des autres.
Des recherches récentes montrent qu'il peut exister des perceptions autres que neuronales, mais on pense qu'elles n'aboutiront pas, si elles aboutissent, avant les années 2 200.
Grâce à la neuroanalyse, il est possible à chacun de connaître de mieux en mieux son propre ECB (Etat Cérébral de Base). L’ECB est une représentation des potentiels neuronaux de chacun en particulier sur les plans créatif, intellectuel, relationnel et bien d’autres domaines dont les mots du début du XXI° siècle ne peuvent rendre compte. L’ECB est un bilan «neuronal» comme le bilan «physique» ou le bilan de «santé» qui existaient depuis le milieu du XX° siècle. Nous sommes loin en 2159 de pouvoir faire des ECB complètes et exhaustives pour chaque individu. Les puissances de calcul nécessaires ne permettent de ne l'approcher que pour quelques individus choisis en fonction du potentiel qu'ils représentent.
Les potentiels neuronaux donnés à la naissance se structurent grâce aux relations avec les autres humains et les expériences acquises dans le monde extérieur. On sait maintenant qu’après l’adolescence, ces potentiels évoluent peu quels que soient les acquis mais permettent de s'adapter aux circonstances avec une étonnante souplesse.
En connaissant son ECB en permanence, chaque humain peut utiliser ces potentiels pour mener sa vie individuelle et collective vers l’épanouissement, le suicide ou toute autre direction impossible à exprimer avec des mots de 2014.
Dans le domaine relationnel, la découverte des psychotransmettreurs fut une étape décisive. Rappelons que certains réseaux de neurotransmetteurs émettent des ondes: les psychotransmetteurs. Ces ondes sont comme chacun le sait maintenant un vecteur de communication essentiel entre les organismes vivants. On a découvert depuis 2080 que ces psychotransmeteurs humains appelés OI (Ondes Interindividuelles) ne sont qu'un cas particulier des liens qui permettent à tout agrégat de s’organiser, de communiquer avec son environnement et d'avoir ainsi une certaine stabilité dans le temps (du quark à la galaxie).
Cette découverte fondamentale permettait enfin d'expliquer les systèmes de communications entre les êtres, en particulier entre les êtres humains avec les sentiments, le mimétisme et les mythes. Pour les humains, ces systèmes n'avaient été perçus jusque là qu'à la pratique de sciences dites occultes ou parapsychologiques qui passionnaient les plus grands savants d’autrefois, comme Newton ou Curie.
Il est admis par tous maintenant que pour chaque humain, l’individuel, le collectif et le relationnel sont indissociables: cela reste aujourd’hui en 2159, malgré les grandes perturbations que nous connaissons actuellement, une immense source d’espoir pour l’humanité toute entière. Il sera peut-être possible un jour de concevoir une communication universelle dans laquelle ces notions d'individuel, de collectif et de relationnel seront confondues, ce qui pose le problème du devenir de notre spécificité en tant qu'individu. Chaque être humain sera t'il recréé ou continuera t'il à être procréé ?
Qu'en sera t'il des techniques qu'on appelait uploading au début du XIX° siècle et qui consistent à conserver dans des mémoires les ECB pour éventuellement les optimiser ? L'humanité franchira t'elle un jour ce pas, au risque de se transformer en quelque chose d'autre ? Aujourd'hui en 2159, ce n'est pas à l'ordre du jour: nous avons déjà tant à faire avec l'humanité actuelle !
Revu le 16/7/15