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Commerce
Commerce et compassion:
L’acte commercial est un accord entre un vendeur et acheteur. Chacun doit donc tenir compte de ce que l’autre éprouve vis-à-vis de l’objet ou du service qui concerne l’échange. L’acte commercial est donc compassionnel.
L’acte de commerce est un des actes fondateurs des relations entre les hommes et entre les groupes d’hommes. Il a pu exister avant le langage. Il est à l’origine des mathématiques (en permettant par exemple le comptage des animaux ou d’autres objets dans les transactions).
Le niveau du besoin de l’acheteur ou du vendeur modifie la forme de compassion de chacun : si un acheteur ou un vendeur a absolument besoin du produit pour survivre (exemple se nourrir) ou n’en a pas besoin (exemple avoir un produit en double).
Dans l’acte commercial tous les types de compassion peuvent être présents.
Avant l’acte de commerce la création du besoin naît de la force de conviction du vendeur qui doit ternir compte de ce qu’il croit que l’acheteur éprouve pour le convaincre, c’est donc aussi un acte compassionnel.
Dans les actes de commerce où l’un joue sur la crédulité de l’autre, il s’agit toujours de tenir compte de ce que l’autre ressent. C’est un peu comme la rhétorique des grecs.
L’échange d’objets (troc) et la transaction commerciale à base de monnaie peuvent faire appel à des formes de compassion différentes.
En particulier la façon dont on perçoit ce que l’autre éprouve se transforme quand le seul but devient uniquement l'acquisition supplémentaire de monnaie. C’est le cas des transactions à base de produits financiers titrisés: ainsi le crédit pour s’acheter une maison est volontairement noyé dans un ensemble qui devient parfaitement illisible pour les non spécialistes et en particulier pour le détenteur du crédit, mais il permet à l'inventeur du produit financier d'accumuler davantage de monnaie.
(Ebauche le 25 10 9)
NB Un sujet à part sera "Economie et compassion"