compassion

Que nous apporte l'étude des animaux ?

Compassion animale

Comportement relationnel
Appréhender la nature des relations à l'intérieur de chaque espèce.
Ces relations sont acquises par trois moyens: réflexe-génétique, apprentissage, expérience.
Chez les animaux dits sociaux (certains insectes, oiseaux, poissons), les relations se font:
- entre êtres semblables
- entre êtres formant des castes polymorphes sans chef (fourmis, termites, abeilles etc.)
Chez les mammifères, certains oiseaux et certains poissons, les relations se font à travers différentes étapes: l'organisation et la hiérarchie, les relations parentales ou familiales, l'aide intergénération, les signaux, le territoire, la ritualisation, l'apprentissage, la dominance, la place sociale, l'imitation, la tromperie, le service rendu, le "vivre ensemble", la prise de conscience des autres et de soi et enfin la compassion
Il y a dans ces étapes une continuité qui semble converger vers la compassion

Rythme de l'évolution
L'évolution de la structure sociale des insectes avec leurs castes sans chef semblerait, autant qu'on puisse le savoir, très spécifique. Cette évolution nous parait lente à notre échelle de temps, mais on ne peut estimer cette echelle.
L'évolution des mammifères serait au contraire plus rapide. On pourrait peut-être les dater grâce aux traces qu'ils ont laissées.
Des manifestations de compassion telle que nous la percevons, nous en tant qu'hommes chez les animaux, semblent se manifester chez certains de ces mammifères et en particulier les primates.
Le Darwinisme ne nous apprend pas grand-chose sur la stabilité et l’évolution des relations au sein d’une espèce. Elles semblent avoir des rythmes très différents selon les espèces. Le Darwinisme social si souvent décrié l’est à tort car il peut inclure une sélection autant par la rivalité agressive que par la solidarité affective.

Perception
A l’intérieur d’une même espèce, sauf peut-être chez les insectes sociaux qui perçoivent selon des formules chimiques connues, à base d’odeurs et de touchers (antennes par exemple), il est vraisemblable que chaque individu capable de percevoir l’autre le perçoit avec un assemblage de neurones qui lui est spécifique en tant qu’individu. Cela vaut aussi pour des formes de perceptions qui ressemblent à la compassion.
Dans les espèces qui ont un état de conscience (selon les définitions expérimentales connues), chacun perçoit l’autre en fonction de la différence qu’il fait entre lui (conscience de soi) et un autre individu (conscience de l’autre). La lutte pour la dominance en est un exemple.
Comme pour les autres formes de perceptions, on devrait pourtant trouver des zones d’excitation communes entre les systèmes de neurones qui mettent en oeuvre la compassion

haut de la page