compassion

Compassion et Matière: Molécules

Après les particules, les molécules

Les molécules
Une méthode peut consister à travailler en termes de complexification croissante (attention ne pas sombrer dans le Theilhardisme), du moins telle que les hommes croient la discerner.

Après les particules, les neutrons, les noyaux, les atomes on peut parler des éléments : les métaux, les non métaux, les liquides, les solides et les gaz (rares ou pas) ne sont que des agencements de noyaux et d’électrons qui s’unissent plus ou moins fort dans une compassion (tenir compte de l’autre) universelle, compte tenu des conditions aux quelles elles sont soumises. Pour certains éléments, la température du soleil a eu une importance primordiale: il en est ainsi du carbone, de l’oxygène, puis de l’azote (curieux : un électron de plus à chaque fois sur la couche extérieure).

Quant aux molécules, elles sont nées des agencements et des liaisons créées à partir de la « soupe primitive » qui régnait sur la terre compte tenu de la température, des rayonnements, des pressions, des échanges.

Ce qui est le plus intéressant pour notre quête, qui doit nous conduire à la compassion humaine, sont les agencements de molécules qui amènent à la vie. Ces molécules innombrables se créent selon la place et la position que prend chaque atome en son sein, ainsi que les échanges de charges.

Là encore mystère du pourquoi.
Pourquoi les liaisons NH2 et COOH base des 20 acides aminés qui constituent les protéines et les peptides, ont-elles eu plus d’importance que les autres ? Le hasard ou la nécessité ?
Pourquoi les protéines, macromolécules qui ont une masse élevée, sont les principaux composants des cellules ? Pourquoi certaines protéines sont-elles aussi des enzymes qui catalysent les actions chimiques dans notre corps, créant ainsi une sorte de compassion accélérée ?
Pourquoi les peptides macromolécules de masse faible, ont-elles donné naissance à certaines hormones qui assurent la cohésion au sein de notre corps ?
Pourquoi a t’il fallu que l’une de ces molécules, l’ADN, contienne toutes les informations nécessaires à la vie ? Pourquoi celle-là ? Pourquoi une autre, l’ARN, a t’elle pour fonction de traduire ces informations vers les autres ? Il existe une sorte de compassion entre tout ça.
Continuons à complexifier : dans une bactérie, il y a plus de 250 000 molécules et dans une cellule plusieurs milliards. Comment les macromolécules se regroupent-elles pour donner naissance à des bactéries, des cellules ?
On peut multiplier ainsi les questions sans réponse. L’important est de tenir compte du fait que rien n’existe sans des liens dont on ne comprend pas la cause mais se créent pour former des groupes. Chaque groupe, qu’il soit maintenu en cohésion par une force, une charge, une liaison chimique, doit tenir compte de ses composants, faisant ainsi jouer une sorte de compassion.

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