compassion

Compassion et culture confucéenne

La compassion est un rite

Culture à laquelle on se réfère encore aujourd'hui (2014). Confucius (551 à 479 av. JC) a initié en Chine une culture qui se préoccupe essentiellement de la place de l'homme dans la société. Confucius n'est ni Dieu, ni prophète et ses paroles ont été notées par ses disciples. Le but est de se comporter avec « humanité » c'est-à-dire de se perfectionner soi-même et de devenir un disciple de la sagesse pour aider ensuite les autres à se perfectionner. Cela ne peut se faire que dans les respect des traditions et des rites (essentiellement d'essence religieuse). C'est ce qui permet de se dégager de l'égoïsme.
Le sage est calme, simple, il aime les autres, il s'abstient de faire aux autres ce qu'il n'aimerait pas qu'on lui fasse, il ne recherche pas le bien-être, il s'abstient de mal faire, il ne se lie pas avec des hommes qui ne lui ressemblent pas, il n'est pas concerné par la méditation transcendantale, il ne cherche pas à faire des choses extraordinaires.
Le prince parfait, clé de voute de la société, est un prince sage qui donne l'exemple à tous ses sujets qui le suivent alors tout naturellement. Il en est de même du ministre, de l'empereur et de toute personne ayant une charge publique.
Culture qui donne la priorité non à l'individualisme mais à la place que chacun doit trouver au coeur de la hérarchie naturelle.
Ce retrait de soi-même par rapport à la collectivité est une forme de compassion: celui qui aime les autres pour mieux s'intégrer à la société se sent forcément concerné par ce qu'éprouvent les autres.

Tendance: cette culture a pu être récupérée par des régimes politiques dont les dirigeants veulent être considérés comme des « princes sages ».

Sources: Textes essentiels de la pensée chinoise : Confucius et le confucianisme
Compassionexcelconfucius599.csv

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