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Egalit�� (en 2159)

Essayons de comprendre ce qu'était l'égalité vers 2000-2020: les dominants avaient définis des règles de domination en fonction de ce qu’ils appelaient le QI (quotient intellectuel). La mesure du QI était en grande partie fondée sur l’aptitude à manier les mots écrits, la logique et les concepts.

Pour mieux dominer les dominants avaient fait admettre l’idée que chacun était en droit l'égal de son voisin. Les aptitudes individuelles et collectives de chacun étant différentes, ce droit ne signifiait pas grand’chose. La seule égalité que les dominants avaient instaurée consistait à voter (mettre un rectangle de fibre de bois dans une urne ou appuyer sur un bouton) pour désigner les dominants selon des règles définies par les dominants eux-mêmes. Ils pouvaient ainsi garder le "pouvoir" c’est-à-dire la possibilité d’avoir un rôle de dominants. On appelait souvent cela la démocratie.

Le comportement de domination de ce petit nombre appelé élite (moins de 1% de la population), sous le prétexte de l’égalité, amenait des perturbations considérables dans la société.


Au nom d’un mythe énoncé par les dominants, celui du «respect de la personne humaine», on laissait des êtres avoir des insuffisances de QI, ce qui était contre le principe de l'égalité. On ne pensait même pas à les soigner, comme on soignait les insuffisances rénales ou respiratoires.
Il faut bien comprendre la situation de l'époque, vers l’an 2000. On savait améliorer l’état de ceux qui étaient atteints de troubles comme les maladies à virus (peste, choléra, sida, reinalite ou amyiolise) ou  les maladies chroniques (diabète, cardiopathies, asthme ou cancer), on ne pensait même pas appeler maladies des troubles comme la volonté de domination ou d'accumulation de monnaie, l'inaptitude à parler les langues, la difficulté à se faire comprendre, l'incapacité de raisonnement logique, l’agressivité incontrôlée, l’absence de créativité ou encore l'aphasie musicale. Puis on commença à comprendre qu’il fallait soigner ces maladies comme les autres pour que chacun puisse améliorer son «état» et se trouver ainsi en position de choisir et d’assumer sa voie vers la maturité individuelle et collective. Dès les années 2010, cela fut rendu possible en particulier grâce aux NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique, Cognition). Mais l'utilisation de ces techniques se heurta à l'opposition des défenseurs de la Nature et des valeurs morales et religieuses. Ce fut que vers 2050 que la neuroanalyse et l’ECB (voir cette rubrique) furent au point, mais il a fallu la crise de 2073 pour qu'elles soient universellement admises.


Nous comprenons aujourd'hui (mais il a fallu la crise de 2073 pour en venir là) que l'obstacle à l'égalité était le système d’apprentissage des connaissances, des relations avec les autres et du monde extérieur qu’on appelait education (voir ce mot) et qui était contrôlé par les dominants.
Les techniques d’expression collective, les apports neuronaux des spiritualismes et des neurosciences puis de la neuroanalyse et l’ECB ont radicalement modifié la vie des humains et leurs rapports entre eux.

Aujourd’hui, en 2159, ce principe d’égalité qui avait fondé entre autres sur des théories philosophiques du XVIII° siècle et qui avait eu son utilité, ne nous apparaît plus que comme un vestige archaïque ayant permis la domination d’un petit nombre.
L'amélioration des rapports interindividuels et collectifs vers laquelle nous tentons d'évoluer, grâce aux quatre technologies NBIC: Nanotechnologies, Biologie, Informatique, Cognition puis grâce à la neuroanalyse parait un objectif clair et bien défini.
Mais si l'objectif parait défini, nous sommes loin du but.